Le Monument National de l'Immigré, inauguré par le président Getúlio Vargas en 1954 à Caxias do Sul, Rio Grande do Sul. Sa première pierre a été posée en 1950 par le président Eurico Gaspar Dutra. La construction a été initiée par une commission communautaire, qui a organisé un concours pour déterminer le meilleur projet dédié à honorer les immigrants italiens de l'État.
Le pic de l'immigration italienne s'est produit entre 1880 et 1930. Entre 10,5% et 15% de la population brésilienne est d'origine italienne. L'année 1950 a eu une valeur historique et culturelle importante pour Caxias do Sul. La municipalité a célébré les 40 ans de l'arrivée du train et de l'élévation d'un village à une ville.
De plus, cela marquait le 75e anniversaire de l'immigration italienne dans le Rio Grande do Sul. C'est également l'année où la Fête Nationale du Raisin (Festa Nacional da Uva) reprend après une interruption de 13 ans due à la Révolution de 1930 et La Seconde Guerre mondiale. Pour commémorer cette occasion, la création d'une œuvre d'art distinctive à grande échelle dans un endroit stratégique et très visible a été suggérée, donnant naissance au Monument à l'Immigrant sur la BR-116.
En un peu plus de quatre ans – de 1949 à 1954 – l’hommage local aux immigrants italiens a acquis une reconnaissance dans tout l’État et est devenu un symbole national de reconnaissance, grâce au soutien de la communauté et à une stratégie publicitaire bien orchestrée. Les dons ont fourni un financement important, mais n'ont pas suffi à mener à bien le projet. Le soutien décisif du gouvernement fédéral, qui a accordé au monument le statut national, est venu à la rescousse avec des ressources supplémentaires.
Le 28 février 1950, Président Eurico Gaspar Dutra posé la première pierre. Le 28 février 1954, Getúlio Vargas, alors président du Brésil, a inauguré le Monument national à l'immigré lors d'une cérémonie émouvante et mémorable.
Matheus Araújo
Matheus est entrepreneur chez Araujo Media, où il occupe les fonctions de PDG et de directeur créatif. Il partage ses analyses sur son blog personnel « blog.matheusaraujo.me » et poursuit actuellement des études en publicité et propagande. De plus, il est passionné par l'histoire, en particulier celle du Brésil, ce qui l'a conduit à devenir le fondateur et l'éditeur du portail Brazilian History.